Le temps presse pour les salariés de Reims Aerospace

Si aucune solution n’est trouvée avant le 10 mars 2011, date de l’audience au tribunal, le projet de reprise de Reims Aerospace sera accepté et 116 salariés perdront leur travail.

Il faut sauver Reims Aerospace ! Tel est le mot d’ordre des quelques 200 salariés de la boîte aux postes menacés. Et le temps presse. Car l’issue approche, comme l’a expliqué à L’Union leur avocate, Caroline Substelny : « Il y a urgence : l’audience du tribunal est prévue le 10 mars. Si rien ne montre au juge qu’il peut y avoir mieux que ce que propose le repreneur, Novaé Technology, alors, il n’y aura plus que 84 salariés à Reims Aerospace, sans oublier la disparition du savoir-faire en chaudronnerie et tôlerie. »

Au-delà de la situation humaine engendrée, si 116 salariés restent sur le carreau, Reims Aerospace perdrait également de sa superbe au point du vue référencement, passant au 3e rang des équipements.

 

2. Une volonté politique ?

L’entrevue avec un conseiller de l’Elysée, mardi 15 février 2011, à l’occasion de la venue de Nicolas Sarkozy à Montmiral, s’est en tout cas soldée par un échec, puisque la « table ronde » préalablement envisagée a subitement disparu au profit de « contacts bilatéraux » avec les donneurs d’ordre, Airbus, Dassault etc, de qui dépendra l’avenir de Reims Aerospace et de son savoir-faire.

«Il n’y a pas des millions d’euros à trouver, mais une stratégie avec les donneurs d’ordres », assure David Guyot, de 3E Consultants, alors que Novaé Technology se dit « prêt à ouvrir le dossier ». Car la « crise », au niveau aéronautique, est une histoire ancienne, aux dires de la CGT. Ne manque donc plus qu’une volonté politique.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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