Ou quand des conquêtes féminines vous font perdre votre emploi…

A peine muté dans une société de Reims, un salarié de 39 ans avait été renvoyé en 2009 pour avoir un peu trop parlé de ses conquêtes féminines de son ancien site. Son avocat veut plus de 100 000€ de dommages et intérêts.

La prochaine fois, ce salarié gardera ses exploits pour lui… Muté en 2009 dans une société rémoise, après près de 17 ans de travail au sein d’un groupe de propreté et de teinturerie à Maxéville, pas très loin de Metz, il en était à la fin de son parcours d’intégration, quand la procédure de son licenciement a été enclenchée. Monsieur a un peu, beaucoup parlé de ses conquêtes féminines sur le site nancéien, au restaurant ou autour d’un café. Cela s’est su, et cela n’a pas plu.

De ces propos « sexistes » et « inappropriés » – au vu de sa nouvelle stature de chef de service -, dixit Me Pauline Blondin, avocate de l’entreprise, au Pôle Emploi, il n’y a apparemment qu’un pas, allègrement franchi par la société. Surtout lorsque s’ajoute par-dessus cela un « comportement désinvolte », toujours selon Me Blondin.

 

2. … « Sphère privée »

Son confrère et adversaire Me Fabrice Gossin ne l’entend évidemment pas de cette oreille, et rappelle que les tâches du parcours d’intégration, son Don Juan de client les connaissait déjà. Quant aux « confidences sur l’oreiller » des collègues, « elles ont eu pour cadre la machine à café ou un restaurant. Elles relèvent donc totalement de la sphère privée. Pour que de tels faits puissent justifier un licenciement, encore faudrait-il qu’ils nuisent à l’entreprise. »

Me Gossin réclame donc 104 000€ de dommages et intérêts pour licenciement abusif. Du nouveau le 7 juin 2011 (source : L’Est Républicain).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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