L’emploi des cadres dans l’agglomération rémoise, qui est passé de 5,2% à 7,7% de l’emploi total en 25 ans, concentre surtout des fonctions de gestion au sein des petites entreprises. En revanche, les métiers liés à la recherche et à l’innovation sont peu présents.
L’Insee régional et l’Agence d’urbanisme rémoise viennent conjointement de publier une étude sur les « cadres des fonctions métropolitaines » (CFM).
Leurs travaux révèlent que la proportion de l’emploi des cadres à Reims est passée, en près de 25 ans, de 5,2% à 7,7% de l’emploi total sur l’ensemble de l’agglomération, laquelle comptabilise 108 000 postes de travail.
Ces chiffres confirment que Reims est plutôt bien pourvue en emplois « cadres », malgré son statut de sous-préfecture et malgré la « petite » taille de son agglomération, comparée à celle de villes plus importantes, comme Rouen ou Orléans où la hausse des CFM s’est d’ailleurs avérée plus rapide depuis 1982 (9,5%).
Reims se rapproche davantage, par la taille et par sa capacité d’influence à l’échelle du territoire régional, à des villes comme Amiens (6,1% de CFM), Le Havre (5,6%) ou Troyes (5,5%).
Premier enseignement : à Reims, les métiers liés à la « fabrication » sont passés, en l’espace de quatre ans, de la première à la sixième place, dans l’ordre des fonctions locales (-7 000 emplois en 25 ans, soit une proportion de 18% des emplois aujourd’hui).
Les fonctions de gestion d’entreprise (plus de dix salariés) concentrent la majorité de l’emploi des cadres, avec les activités financières et bancaires.
De la même façon, les emplois de la santé et de l’action sociale représentent 10% des CFM à Reims, alors que la fonction « administration publique » n’arrive qu’en troisième position dans l’agglomération.
Autre caractéristique rémoise, plus inquiétante : la faible part d’emplois liés à la recherche et à l’innovation (15% des cadres métropolitains) par rapport à Orléans (28,5%) ou même Caen (21,6%).
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