Classement des villes dynamiques : Reims dans le ventre mou

Classée 34ème au classement des 50 villes françaises les plus dynamiques, Reims se distingue surtout par la qualité et la densité de son offre de soins et ses réalisations durables et solidaires.

Ni mauvaise, ni bonne, encore moins excellente.
Comme souvent dans ce type de classement, la cité des sacres ne brille par sa grande visibilité, ni en haut ni en bas.
Moyenne partout, Reims décroche une insignifiante 34ème place dans le dernier palmarès publié par L’Express, censé mesurer le niveau de dynamisme de cinquante villes françaises, classement en haut duquel figure Toulouse (1ère), suivie de Rennes et Nantes.
Ce palmarès est déterminé par l’addition des classements de la compétitivité et de la qualité de vie, lesquels prennent en compte plusieurs facteurs d’évaluation : le niveau d’accessibilité, l’attractivité foncière, le dynamisme économique, la sociologie, la taille, l’activité touristique, le cadre de vie, l’offre et la diversité culturelle, l’éducation, les prix de l’immobilier, l’offre de soins, le niveau de sécurité et les réalisations concrètes en termes de développement durable et de solidarité.
C’est dans cette toute dernière catégorie, avec celle de l’offre de soins, que Reims se distingue, en émargeant à chaque fois à la deuxième place :
Le chapitre ville durable et solidaire prend notamment en compte les écarts de revenus entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, la fréquentation des transports en commun ou les mesures de cohésion sociale. Sur le front du logement social, le chef-lieu de la Marne reste, par exemple, très bien noté.
Autre « pôle » d’excellence : la santé. Reims semble bien considéré sous ce rapport, son offre répondant de façon très satisfaisante aux critères définis par l’enquête de L’Express : présence ou non d’un CHU, urgences pédiatriques, lits d’hôpital, densité des généralistes etc…
En revanche, Reims pêche fortement sur les questions de dynamisme économique (nombre de cadres, création d’entreprises etc…). La raison ? une trop faible attractivité foncière, basée sur le loyer moyen au m² de bureau (17ème sur 21) et des résultats moyens au chapitre de la sécurité (16e).

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