Marine Le Pen chahutée à la cathédrale de Reims

La candidate de Front National, accompagnée de son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan, a rencontré une vive opposition sur le parvis du monument médiéval.

le pen reims

Lieu de sacre historique des Rois de France, Reims a reçu la visite-surprise de Marine Le Pen ce vendredi, à deux jours du second tour du scrutin présidentiel qui l’opposera à Emmanuel Macron. Accompagnée du leader de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, qu’elle veut nommer à Matignon en cas d’élection à l’Elysée, la candidate frontiste a essuyé un vent d’hostilité devant la cathédrale où l’attendaient plusieurs dizaines de militants favorables à Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
Dès l’arrivée de Marine le Pen devant le monument, ces activistes des mouvements en Marche ! et La France Insoumise ont scandé des slogans à tonalité anti-fascistes. Par mesure de sécurité, les deux protagonistes ont dû être exfiltrés par une porte de la résidence épiscopale attenante à la cathédrale pendant que Florian Philippot faisait diversion en regagnant le parvis sous la protection d’un garde du corps. Le maire LR de Reims Arnaud Robinet a regretté le « triste spectacle » offert par Marine Le Pen dans sa ville.
Au moyen d’un tweet, Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé des « manifestations déplorables de gauchistes qui ne respectent en rien la démocratie et l’Histoire de la France ».
Rappelons qu’à Reims, Marine Le Pen était arrivée deuxième le 23 avril dernier lors du premier tour de l’élection présidentielle avec 21,9% des suffrages. Emmanuel Macron en avait réuni 24,35% et Jean-Luc Mélenchon 20,3%.
En clôture d’une campagne où il a exalté la nation française, le FN voulait faire de sa visite dans la « Cité des Sacres » un symbole : « elle évoque les permanences de l’Histoire et notre belle culture » a réagi Florian Philippot.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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