Soupçons d’espionnage à Ikea Reims

Depuis un an, la célèbre enseigne d’ameublement est au cœur d’une affaire d’espionnage dont certains de ses salariés auraient été la cible. Plusieurs membres de la direction du magasin de Thillois, près de Reims, ont été placés en garde-à-vue.

Les faits présumés d’espionnage dont des salariés et des clients d’Ikea auraient été la cible vient de rebondir dans l’agglomération de Reims où le magasin, implanté dans la commune de Thillois, a fait l’objet d’une perquisition policière dans la cadre de l’enquête ouverte par la justice : cette procédure s’est traduite par le placement en garde-à-vue de trois des cadres de la direction de l’établissement, à savoir son directeur administratif, sa responsable RH et son trésorier.

Présomption d’innocence

Ils sont interrogés à propos d’une opération de « flicage » qui aurait réalisée avec des enquêteurs privés afin d’accéder à des documents administratifs strictement confidentiels, parmi lesquels le fichier policier Stic, ou encore le service des cartes grises et des permis de conduire.

C’est en tout cas ce type de faits qu’avait rapporté le Canard Enchaîné lorsqu’il avait révélé l’affaire en février 2012. Selon le journal, l’objectif pour la cellule « risque » d’Ikea  aurait été d’obtenir « des informations sur ses salariés (avant embauche), mais aussi sur des syndicalistes de l’entreprise, et même des clients engagés dans un litige commercial avec les magasins du groupe ».

L’enquête est toujours en cours et les trois membres de la direction d’Ikea-Thillois sont, jusqu’à nouvel ordre, présumé innocents.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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